Une petite flamme
Au cœur s’est rallumée
Comme un vieil oriflamme
Surgissant du passé
Je revois ton visage
Je te revois pleurer
Sombre et triste image
Qui ne peut s’effacer
Nous nous dîmes adieu
Car en ces temps maudits
Nul ne savait de nous deux
Et qui meurt et qui vit
Pauvres êtres ballottés
Sans but et sans espoir
Nous nous sommes quittés
Pour jamais nous revoir
Diavouska mon amie
Tout cela est bien loin
Se peut-il qu’on oublie
Ces jours hélas lointains
Blanche neige de fumée
Je te revois toujours
Quand la nuit parfumée
A remplacé le jour