Il dort le calme est revenu, la maison silencieuse
Il dort et je suis seul sous la lampe en veilleuse
Il a bien ri, bien crié, bien chanté
Puis la nuit est venue qui a tout effacé
Il dort, son bras s’est replié sous sa tête joufflue
Et son drap que déjà il juge superflu
Au pied de sa couchette est repoussé, froissé
Vaincu par ce peton qui sur lui s’est posé
Comme elle est belle la nuit de mon Minou
Comme elle l’apaise, comme elle le rend doux
Comme je serai heureux aussi demain matin
Quand elle me le rendra ce cher petit coquin.